Des collégiens de Soualiga se sont envolés pour une pause littéraire avec Gabriel GARCÍA-MÁRQUEZ.

Cette année, plus que jamais, les élèves avaient besoin de s’évader intellectuellement question de les remotiver et leur redonner confiance en eux. En effet, partir en Guadeloupe, au Mémorial ACTe à l’occasion de l’année Franco Colombienne et visiter son exposition  temporaire a donc été un défi à relever. Le quotidien post Irma de ces jeunes élèves quoique rude, il est à souligner leur courage et leur persévérance. La démonstration en a été faite le samedi 28 Avril 2018, date à laquelle une classe de 3ème du collège Soualiga a rendu hommage au grand intellectuel colombien Gabriel GARCÍA-MÁRQUEZ.

Ce projet pédagogique mené en cours d’espagnol par le professeur de la discipline, Mme Aurélie MOTUELLE LADUZ et une équipe encadrante composée de Mmes Laurence TARTARIN (professeur d’anglais), Ange-Marie VENTHOU-DUMAINE (professeur documentaliste) et Monsieur Rony MERI (professeur d’espagnol), a été une belle opportunité pédagogique, une pause littéraire appréciable et appréciée.

L’aboutissement du projet n’a pas été évident toutefois, l’équipe à la fois convaincue et motivée a su se mobiliser encore plus que d’habitude pour en assurer la réalisation dans son intégralité.

En classe, l’élève a travaillé une œuvre maîtresse de la littérature hispano-américaine et a réfléchi à la double thématique du voyage et du réalisme magique à travers un parcours de lecture et de supports en langue cible, pour enfin mettre à profit le travail réalisé  lors de l’exposition. La biographie de ce célèbre romancier, nouvelliste et journaliste de même que son poème « Viajar » et le début de « Cien años de soledad », oeuvre qui lui a valu le prix Nobel de littérature en 1982, ont fait l’objet d’une étude judicieuse, au préalable. Les élèves n’ont pas démérité et ont su s’investir avant, pendant l’exposition mais aussi après, lors d’ateliers.

« C’est une bonne chose que les élèves aient pu sortir de l’île car découvrir c’est apprendre et pour certains, c’était leur premier vol ! » a affirmé le chef de projet, Madame Aurélie MOTUELLE LADUZ.

Ce projet post Irma mené avec succès a permis une véritable valorisation en tous points alliant apprentissage et évasion.

 

Aurélie MOTUELLE LADUZ, Professeur d’espagnol au collège Soualiga